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Journal de bord

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Mes prises de notes théoriques

Covid-19

04/02/2022

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Je n’ai jamais eu à proprement parler de stratégie éditoriale. De fait si je retrace l’histoire de chacun de mes écrits, je m’aperçois que pour la majorité d’entre eux, ils ont été rédigés à la suite d’une commande. Et cette commande était lié en général à mes activités de terrain. Lorsque je travaillais dans le champ du VIH/SIDA, mes écrits portaient sur ce thème, lorsque je travaillais dans le champ de la petite enfance, mes écrits portaient sur ce thème. Des fois j’ai eu des commandes d’articles sur des thèmes plus éloignés de mon champ de pratique et de fait ces écrits souvent me posaient problème car je ne cessais de me dire : « Je n’ai aucune légitimité pour rédiger cet article ». On me répondait : « Oui mais c’est à toi que cet article a été demandé donc on désire ton point de vue sur cette question ! » Ces écrits là me mettaient en difficulté car comme j’avais l’impression de ne pas connaître le sujet, je passais des jours et des jours à explorer en français et en anglais le thème tel qu’il avait déjà été traité dans le monde et je consultais d’innombrables revues de la littérature jusqu’à ce que j’arrive à tirer des fils. Un article de 25,000 signes pouvait me prendre un mois entier de travail alors qu’un article qui concernait le champ de ma pratique me prenait environ une semaine. Un livre me prenait environ 6 mois à un an c’est à dire forcément un été. Certains de mes ouvrages ont été faciles, ils se sont écrits sans que je m’en aperçoive, d’autres m’ont pris beaucoup d’énergie. Par exemple pour mon QSJ sur le counseling, j’ai eu beaucoup de mal à l’écrire car je désirais lire tout l’essentiel sur le sujet et faire des synthèses. A un moment entre 1995 et 1996, je me suis sentie débordée par les dizaines d’ouvrages que j’avais fait venir d’Angleterre . Je ne savais pas vraiment quoi faire de tous les matériaux dont je disposais et je n’avais que 122 pages autorisées. J’ai rédigé plusieurs fois le sommaire de ce Que Sais-Je jusqu’à ce que je trouve un sommaire définitif. Ensuite il a fallu que je suive ce sommaire et donc que je ré-écrive quasi entièrement le texte déjà rédigé . Par ailleurs la littérature disponible sur le counseling était en anglais , il me fallait donc faire attention à rendre compte pour un lectorat français des liens entre ce qui se passait en France en termes de relation d’aide et ce qui se passait dans les pays anglosaxons où le counseling était une pratique commune. Je n’arrivais pas à traduire en français le terme de counseling,j’ai donc dû négocier avec les Presses Universitaires de France l’autorisation de garder le terme de counseling et ce d’autant plus à l’époque que ce terme englobait les dispositifs d’écoute et d’accompagnement de type psychosocial et communautaire mis en place par la communauté des malades du sida

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